Le 21/05/2017 - Par Roman Sermand
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Il existe quelque part en Anjou, entre les iris des marais et les libellules fauves, une station où l'on peut observer le rare orchis incarnat (Dactylorhiza incarnata). Cette orchidée des prairies humides est en très forte régression et de plus en plus difficile à trouver dans la région. En mai 2016 j'ai eu l'occasion de m'y rendre et d'y photographier de nombreux individus sur cette zone de taille réduite mais où on peut admirer une forte densité de cette espèce. Il était temps d'y retourner en cette journée ensoleillée pour voir si cette population n'a pas souffert de ce début de saison plutôt sec.
La première chose qui a pu être constatée, c'est que la quasi totalité des individus sont en pleine floraison, voire sur la fin pour certains. Dans tous les cas, la zone demeure encore très humide et les orchidées ne semblent pas avoir souffert de l'épisode de sécheresse du début de printemps, ni des gelées nocturnes encore récentes. La population assez éparse sur les bords de la station se concentre principalement en son centre, loin des regards. Il faut savoir que les plantes se trouvent ici pour les dénicher, il est impossible de les trouver par hasard et c'est tant mieux ! Ainsi tous ces individus sont protégés des pilleurs.
Quelques autres espèces croisées, plantes ou non, sur la même zone (c'est sans compter sur la présence de l'invisible loriot qui a chanté tout le temps de ma présence sur le site !)...